Colère?

A 4 heures du matin lorsque j'ai vu ces deux sms pourris avant de me coucher, j'ai eu envie de t'insulter. Depuis quand te préoccupes tu de lui, et depuis quand fais-tu des références musicales à l'endroit ou je vis encore en famille? Depuis que je t'ai dit que ça allait mal? et que tu flippes comme un fuyard, lâche, trouillu..

Tu es responsable, moins que moi bien sûr, mais tu as ta part dans tout ce bordel. Alors ne joue pas à être un autre.

J'ai parlé avec N. cette nuit. Sous la fenêtre de la chambre et je pense qu'il a certainement entendu. Ce qui n'est pas très chouette, même si il n'y a rien que je ne lui avais pas dit. Mais avec la nuit, l'ivresse, et une interlocutrice tendre mais cynique, les mots froids et durs employés ont pu faire mal.

Quand je me suis levée je l'ai regardé dormir et il dégageait tellement de tristesse. On aurait dit un naufragé sur un radeau, accroché à l'oreiller. Envie d'avoir un geste tendre, mais je ne peux pas me permettre de lui faire faire des allers-retours.Qu'est-ce que j'ai fait de lui, de nous?

N. fait partie de ces gens qui me font vaciller, car passée cette effronterie, son côté non conventionnel, elle porte en elle une telle résignation. Elle ne croit pas en l'amour entre homme et femme. Je la rejoins souvent avec ce "à quoi bon recommencer pour faire la même chose?" qui me trotte parfois dans la tête. Elle dit que le mieux c'est de voir ce que l'on a: belle entente, bons amis, beaux enfants et de faire avec.

Je ne sais pas qui - de tes messages ou de cette conversation nocture tardive- m'a mise aussi mal ce matin. Peutêtre est-ce tout simplement le manque de sommeil.

Ce blog commence a ressembler à un dépotoir, semblable à ma vie.