13 juillet 2009
Retour
Je n'ose pas pas me relire.
Ou en suis-je après tous ces mots, toutes ces années.
La fatigue s'accumule, les plissements font leur chemin, la peau palpite moins.
C'est comme si la montagne s'installait. Rien n'a plus vraiment d'importance. Le silence est apaisant.
Parfois, un cri s'élève. Une larme coule sans raison apparente, se transforme si facilement en coulée que plus rien n'arrête. Et ne lave rien.
D'autres fois- de plus en plus rare il faut le dire- la joie bouillonne à nouveau, un souffle pur s'envole et l'espoir avec.
Je sais très bien ce qu'il faut faire, depuis très longtemps au fond. Je ne suis pas bien sure que je sois à moi-même une raison suffisante pour le faire.
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